Douelle est le village dans lequel mon père, durant la guerre, a passé une partie de son enfance.
Orphelin, il a trouvé auprès de Lucie et Raymond Sers une famille et un bonheur qui lui avait fait défaut jusqu’alors. Avec mes sœurs, mon frère et mes parents, nous sommes venus chaque année dans ce village qui, pour nous, représentait bien plus qu’un lieu de villégiature. Aujourd’hui, j’y reviens aussi souvent que je le peux, car je sais qu’il y a toujours dans les ruelles et le long du lot, quelques bribes de ce bonheur magnifique qui fut une part essentielle de mon enfance.